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Historique de l'Institution Sainte-Céline

L’histoire de l’établissement Sainte-Céline remonte à une lettre datée du 22 septembre 1819, écrite par M. Cauvin, Curé-Doyen de La Ferté-sous-Jouarre, à Mère Ursule Bastit de la Congrégation des « Sœurs de la Charité de Nevers à l’Hôtel-Dieu de Provins ».
Dans cette lettre, il demande l’envoi de trois sœurs pour diriger l’hospice communal, alors tenu par une personne laïque. Deux sœurs devaient s’occuper des malades, tandis qu’une troisième serait chargée de l’éducation des filles.

Le 7 décembre 1819, un extrait du registre des délibérations de la Commission administrative de l’Hospice Civil précise : « S’il se forme une apothicairerie et une classe payante, le profit tournera à celui des pauvres et sera remis en entier à l’administration ».

 
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En mai 1820, trois sœurs sont envoyées : Sœur Fébronie Gay, supérieure ; Honorine Molère, chargée de la classe payante ; et Julie Gauthier, chargée de la classe gratuite. Elles trouvent la maison dans un état déplorable et doivent travailler tard dans la nuit pour mettre en ordre le linge des malades. Le 10 juillet 1820, M. Cauvin signale que « les classes sont en activité depuis un mois. Il y a déjà plus de 80 élèves ». L’œuvre d’éducation des sœurs est très appréciée.

En 1891, le Maire informe Sœur Céline Rodier que le conseil municipal a décidé de la laïcisation de l’école communale congréganiste, conformément à une loi en vigueur depuis cinq ans. Cette laïcisation prend effet le 1er janvier 1892, et Sœur Céline Rodier entreprend les démarches nécessaires pour ouvrir une école libre gratuite.
En septembre 1892, l’école prend le nom de Sainte-Céline, probablement en hommage à Sœur Céline Rodier, qui fut la Supérieure de l’école libre pendant trente-cinq ans. L’institution possède la médaille des Palmes Académiques, reçue par Sœur Céline Rodier le 15 juillet 1871.

La date « 1892 » reste gravée sur le fronton du bâtiment situé au 72 rue Saint-Nicolas, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire de l’établissement Sainte-Céline.
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1933 : Sainte-Céline se modernise avec l’installation du chauffage central, marquant une étape importante dans l’amélioration des infrastructures de l’institution.

1957 : Mlle Marie Alex quitte l’Institution et est remplacée par Mlle Élisabeth Lancelin, apportant un nouveau souffle à l’équipe éducative.

1959 : Mlle Anne-Marie rejoint l’équipe pour enseigner le français, l’histoire et l’anglais, enrichissant ainsi le corps professoral.

Février 1960 : Premier départ en classe de neige, offrant aux élèves une expérience éducative et sportive unique.

1970 : Colette Lorcet-Vrancken arrive pour s’occuper des plus jeunes, et l’école s’agrandit avec deux nouvelles classes aménagées à Saint Joseph.

1972 : Introduction de la mixité, permettant aux garçons et aux filles d’étudier ensemble.

Fin juin 1981 : Mlle Élisabeth Lancelin prend une retraite bien méritée. En septembre 1981, M. Seren Rosso devient le nouveau chef d’établissement. Sous sa direction, et avec le soutien de M. Cartier, président de l’OGEC, le collège passe de huit à dix-huit divisions et un lycée général, le premier de La Ferté-sous-Jouarre, est créé.

1991 : Adoption de la devise actuelle : « Non nobis solum » (Pas seulement pour nous-mêmes).

2006 : Suite au départ en retraite de M. Seren Rosso, Mlle Aude Perez prend la direction et continue à développer le lycée

2012 : Nomination de Monsieur Potier

2013 : Inauguration de l’auditorium, équipé pour permettre l’ouverture de l’option théâtre pour les bacheliers.

2014 : Nomination de M. Gervilla à la tête de l’établissement.

2017 : Numérisation au collège avec l’équipement de chaque élève de 6ème d’une tablette numérique.  Ouverture de la filière technologique avec le Bac STI2D-SIN (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable - Spécialité Système Information et Numérique).

2020 : Nomination de Mme Dechaume qui prend en main la rénovation des locaux et poursuit de la numérisation avec l’équipement de tous les élèves et enseignants en iPads ; tous les collégiens et lycéens seront équipés de tablettes et utiliseront des manuels numériques.